Sobibor : Un livre abominable...dans le mauvais sens du terme !

Bonjour à tous. En ce moment, en français, je travaille sur la Shoah par le biais d'écrits d'épôque ou contemporain. J'ai découvert Si c'est un homme de Primo Levi, La mort est mon métier de Robert Merle et enfin le livre d'aujourd'hui...Sobibor de Jean Molla (je n'ai pas lu les deux premiers mais cela viendra sûrement un jour). Alors lançons-nous dans cette critique pour le meilleur...et surtout pour le pire :/

 

 

TITRE : Sobibor

AUTEUR : Jean Molla

ANNEE DE SORTIE : 2003

EDITION : Folio

GENRE : Contemporain

NOTE : 12/20

 

L'HISTOIRE :

" Je l'ai fait pour qu'on m'arrête ", répond Emma après avoir volé des biscuits dans un supermarché. Que se cache-t-il derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l'origine de son anorexie : l'indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus? Emma veut savoir. Emma veut comprendre. La découverte d'un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d'épouvantables secrets.

 

MON AVIS :

Alors, je tiens à le dire tout de suite : je ne suis pas un fan de roman contemporain à la base. J'ai toujours été un grand fan de la littérature de l'Imaginaire et c'est l'une des premières fois que je lis un roman de ce genre...et franchement j'aurais pu en trouver un autre !

 

Premier point qui m'a titillé dès le début : la gamine est insupportable ! Je l'ai détesté au bout de quelques pages. J'ignore si c'est fait exprès, mais du coup durant le reste du texte le fait qu'on s'attache pas à elle devient handicapant. Franchement, on arrive même pas à ressentir de la compatie ou juste de la pitié pour elle et sa maladie. Je vous avoue (ATTENTION, PHRASE SADIQUE EN APPROCHE) que j'attendais chaque scène où elle vomissait le sourire aux lèvres comme pour la voir regretter la façon dont elle s'adresse à ses parents. Certes, elle a vécu des moments difficiles, mais est-ce une raison de parler à sa mère comme on parle à un chien ?!

 

Sinon, le style d'écriture...eh bien, je le cherche toujours. C'est simple (mais genre trèèès simple, plus simple tu meurs) et plat, il n'y a aucun rythme, même les scènes "d'action" ne m'ont fait ni chaud ni froid. Je me suis ennuyé au bout de 50 pages, et sachant qu'il y en avait 200, j'avais du chemin à faire. Arrivé à la page 150, j'ai terminé le bouquin en le lisant en diagonale tellement je voulais en finir.

 

Seul point positif et qui n'est pas des moindres : le twist de fin ! En fait, la torture qu'on subit durant tout ce roman est mérité une fois qu'on découvre la fin qui est vraiment bien contrairement au reste du bouquin. C'est pour cela que le livre reçoit une note au-dessus de la moyenne.

 

Voilà, j'espère que cet article vous a plu ! En attendant, je vous dis à très bientôt ;)